Infos diverses sur ce concert:
"Promise" et " Speed Parade" ont été joué pour la première fois sur la tournée !
Review du Concert au ZĂ©nith de Slash :
12 juillet 2011, Paris, Porte de Pantin. Près d'un an s'est écoulé depuis la dernière apparition de notre guitariste préféré sur le sol français. Le 20 juin 2010, le célèbre musicien au haut-de-forme nous offrait une prestation incroyable, et digne de son génie musical dans un Bataclan complet et pour l'occasion surchauffé ; dans les deux sens du terme. Retour donc sur une journée que le public français n'est surement pas prêt d'oublier.
Après un week-end dès plus ensoleillé, les fans français avaient donc décidé de se donner rendez-vous au Zénith de Paris. Malheureusement, la météo ne s'est pas montrée clémente en cette journée et nous avons donc dû jouer avec les changements de température.
Dès 9h du matin, les premières personnes étaient déjà présente, se retrouvant dans la queue de droite prête à affronter une attente de plus de 11h.... et une forte pluie, accessoirement. Mais l'ambiance est bonne enfant. Les fans se font de plus en plus nombreux tandis que les heures passent... La musique des Guns ou du dernier album solo de Slash résonne dans les téléphones, les bières s'échangent, les chapeaux sont de sortis, et le beau temps est de nouveau au rendez-vous ! La soirée s'annonce donc parfaite.
16h, des premières notes résonnent depuis le Zénith, ça y'est on approche du moment, le groupe est bien arrivé et commence à répéter. Assistant nous même à ce soundcheck, nous notons avec enthousiasme que Myles Kennedy se lance dans l'interprétation de titres inédits. À l' extérieur, la foule se fait de plus en plus importante, même si nous pouvons douter que le Zénith se retrouvera bien complet ce soir là .
Alter Bridge France, ainsi que de nombreux membres de Slash France, se retrouvent dans la file de gauche brandissant une banderole à l’effigie du groupe, du concert ainsi que du site communautaire français.
18h les portes s'ouvrent enfin, et la course peut démarrer pour les 6000 personnes venues remplir un Zénith complet pour l'occasion...le but, obtenir de préférence le premier rang, mais légèrement décalé vers la droite. Le groupe de la première partie est de ce fait obligé d'écourter sa propre soundcheck.
La première partie
A 19h30, les lumières s'éteignent, et c'est sur une introduction reprenant le son de gémissement féminin que monte sur scène le groupe luxembourgeois Porn Queen. Pour la petite anecdote, c'est Slash qui suite à leur performance l'année dernière au Rockhall, a demandé à ce qu'ils fassent cette première partie. Débute un set de 40 min, avec sur scène Dan (basse), Fred (guitare), Lucas (chant et guitare) et Yves (batterie); une setlist reprenant leur meilleures chansons : avec en ouverture Devil's Way.
Aucun doute, les guitares sont de sorties ce soir, une distorsion énorme, et le Zénith commence à trembler ... voilà la tonalité de ce concert ! On est parti pour une soirée rock n'roll «Dirty Talking, naughty minds, sexy moods !» telle est la philosophie de Porn Queen, et elle s'applique totalement à ce qui va suivre.
S'enchaine Leave That Bitch, un des titre phare du groupe ; suivi de Dirty. Le public français si difficile en ce qui concerne les premières parties semble répondre présent, et Lucas n'hésite pas à communiquer avec lui.
I Believe marque surement la partie la plus calme du set de Porn Queen, avant de reprendre avec Addicted... la chanson la plus incroyable du groupe ; des solos mélodiques, une voix incroyable et une énergie sur scène, que demander de plus ? Anger, autrefois appelé Carreiao est la chanson suivante, surement une des moins connu du public français, et le groupe enchaine ensuite avec Bloody Hotel Room (chanson récente, jouée à Lille en ouverture de Duff), paroles entêtantes et musique accrocheuse... Un dernier Pick Pocket, des applaudissement soutenus par le public français, et le groupe quitte la scène. Il est 20h10, l'ambiance est incroyable et le concert est placé sous le signe des Les Paul, du Hard Rock et des Ray Ban.
Slash on Stage :
20h40, les lumières s'éteignent de nouveau, la tension monte d'un cran, le public est prêt, et les appareils photos sont déjà allumés «Good Evening Paris, are you ready for R'n'f' R, please welcome to the stage Slash with Myles Kennedy and secondhand boner» ! Le Zénith vibre, quand résonne les premières notes de Been There Lately ! Le Snakepit 2 est de sorti ce soir, et le public français bien que déstabilisé de ne pas entendre le désormais très célèbre «Ghost» répond présent, et l'ambiance devient subitement électrique.
Suit ensuite un Nightrain d'anthologie, dès les premiers accords on peut se rendre compte du génie de Slash. Pour ceux qui en doutait encore, nous allions avoir droit à un concert d'un Dieu de la guitare soliste accompagné d'excellents musiciens et d'un chanteur tout autant remarquable. On en oublierai presque l’absence d'Axl Rose, tellement Myles s’accommode facilement de cette chanson. Le public français se prête au jeux en chantant le refrain désormais très célèbre «Loaded like a freight train, Flyin' like an aeroplane,...».
Sans s'interrompre un instant, le groupe enchaine ensuite avec la première chanson de l'album solo de Slash, Ghost. L'année dernière utilisée comme ouverture, elle est parfaitement appréciée par tous … On se rend compte de la faculté de Myles à s'approprier toutes les performances vocales, que ce soit du Guns N'Roses, du Snakepit, des compositions de l'album solo, ou bien même du Velvet Revolver, comme nous le verrons par la suite.
On continue avec Meanbone, le public est maintenant complètement réveillé que ce soit dans la fosse ou dans les gradins, il ne forme plus qu'un : sautant, criant, brandissant les poings... Ce soir la France est vraiment au rendez-vous.
Second titre de l'album solo du Slash, Back From Cali. « you know this one » Myles reprend donc un des titres qu'il interprète sur ce disque et le public se prête au jeu, chantant le back vocal avec Todd Kerns.
Premiers riff de guitare, les fans se lèvent d'un coup... la mélodie de Rocket Queen vient de résonner dans leurs oreilles. Le « here I am, your Rocket Queen » chanté par l'ensemble du Zénith est d'une puissance et l'émotion à ce moment là , incroyable.
La chanson qui suit, est la seule tirée du Use Your Illusion, et une des plus connue. Civil War, la seule qu'un des membres du line-up originel joue encore en concert, oups j'en oublie Steven Adler...le public ne le sait que trop bien et fait encore un, chantant les paroles d'une seule voix que ce soit les refrains ou le couplet principal « peace could last forever ». Hommage vibrant à Hendrix, plaidoyer contre la guerre du Vietnam et des violences commises dans les années 60', l'enthousiasme est considérable... certains yeux s'humidifient, tandis que s'achève cette musique.
Pendant Nothing To Say, la foule dans la fosse devient presque dangereuse. Sautant, poussant, criant, de nombreuses personnes demandent à être évacuées ne supportant plus la pression exercée.
45 min après le début du concert Slash prend enfin la parole, remerciant le public français qui était présent l'année dernière, parlant d'AC/DC, avant d'introduire Todd Kerns chantant sur All Gonna Die. Cette chanson est issue de l'album solo du guitariste, logiquement interprétée par Iggy Pop. Mais ce soir, aucun invité présent au Zénith et pourtant, la prestation vocale de Todd est toute simplement extraordinaire et l'énergie qu'il dégage se transmet à tous.
Pour la première fois jouée sur scène, le groupe interprète de nouveau une chanson issue du Snakepit 2, Speed Parade. Le public semble un brin étonné, si bien que les paroles ne seront pas reprise en cœur comme ce fut le cas sur de nombreuses autres compositions.
Slash reprend la parole évoquant rapidement sa collaboration avec Myles avant d'introduire Starlight ; les fans sortent les briquets... et le Zénith s'enflamme littéralement, alors qu'en plein couplet Myles nous fait remarquer que la salle est « beautiful » ; c'est donc une des chansons de l'album solo les plus appréciées et surement la plus calme de cette setlist.
Répétée lors du soundcheck, le groupe joue pour la première fois sur scène Promise, provenant elle aussi de l'album solo de Slash. Cette version, contrairement à celle présente sur le disque et interprétée de manière accélérée, mais la performance vocale de Myles est plutôt excellente et le public apprécie particulièrement cette « petite surprise » du groupe.
Le groupe enchaine ensuite avec Watch This, chanson instrumentale de l'album solo... gros riff de guitare, frappes de batterie, qui sonne très hard rock, de quoi laisser les pogos se déclencher et la chaleur augmenter. Du gros son, en quelque sorte !
S'en suit un hommage vibrant au groupe du chanteur, Alter Bridge, en reprenant Rise Today issue du second album du groupe : Blackbird. Déjà interprétée l'année dernière dès le concert au Luxembourg, le public français connait les paroles et n'hésite pas à chanter les refrains.
Patience débute et tout autour de nous de jeunes filles en ont les larmes aux yeux. Le public reprend en cœur toute la chanson, véritable hymne des Guns N' Roses. C'est une version épurée, sans fioriture qui est proposée au public français ce soir là , et c'est donc avec plaisir que ce dernier chante « just a little patience, yeah » pendant plus de deux minutes, moment incroyable de cette journée du 12 juillet.
Débute le célèbre Godfather Theme, grand moment solo de Slash, qui malgré quelques fausses notes arrive à captiver son public... Un instant digne de la grande époque.
Sweet Child O' Mine, surement la chanson des Guns la plus reconnue et dont les paroles sont parfaitement assimilées par le public est joué dans la foulée. Myles prend la parole en plein chant pour remercier le public de chanter autant. Dans la fosse, l'ambiance est électrique, le public chante, crie, c'est un moment incroyable qui se déroule sous nos yeux.
Après avoir introduit l'ensemble du groupe, Myles reprend la première et seule chanson issue de l'album de Velvet Revolver, Slither afin de clôturer cette première partie de soirée. Petite attente avant un rappel d'une dizaine de minute. Le groupe remonte une dernière fois sur la scène du Zénith de Paris pour jouer encore trois titres.
Slash s'exprime une dernière fois, se demandant comment le reste de l'Europe pourrai faire aussi bien que le public français car "vous êtes vraiment incroyables, putain !".
Le premier titre joué est issu de l'album solo de Slash, c'est d'ailleurs la première chanson a être sortie en single, By The Sword, chanté merveilleusement bien par Myles... qui nous bluffe encore une fois par ses performances vocales.
S'enchaine une reprise de Mr Brownstone qui peut surprendre aux premières notes, mais finalement le public y adhère. Enfin pour conclure, l'inépuisable Paradise City, surement raccourcie par rapport à celle jouée l'année dernière au Bataclan, et qui avait frôlée les 11 minutes... mais toujours aussi agréable à entendre et plaisant tout autant aux fans français, qui, sachant bien qu'il s'agit de la dernière chanson du concert en profitent totalement.
Il est 22h40 environ, le groupe quitte la scène sous les applaudissements du public.
En résumé, un concert exceptionnel avec une bonne rasade de Guns N' Roses, Snakepit, Slash sans oublier une chanson de Velvet Revolver. Un groupe rock n' roll qu'il ne faut pas dévaluer tant par la performance incroyable livrée par Slash ce soir là , sans oublier celles de Bobby Schnek, Todd Kerns, Brent Fitz et Myles Kennedy.
Credits photos: Tom Di Maggio, Rock N Roses et Slash France
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