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Biographie

I. BĂ©BĂ© HIPPIE DEVIENDRA GRAND

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Bébé hippie deviendra grand

Saul Hudson voit le jour le 23 Juillet 1965 dans un hôpital de Hampstead, quartier des artistes de Londres non loin de Camden, en Angleterre, terre des plus grands guitaristes de l’Histoire du Rock.
Son nom "Saul" fût donné par son père car il adorait l'artiste Saul Steinberg.
Sa mère, Ola Hudson, une américaine d’origine nigérienne était costumière ; elle a travaillé notamment sur le film « L’Homme qui venait d’ailleurs » avec David Bowie ainsi que pour divers autres grands artistes du monde de la musique.
Son père, Anthony Hudson, un anglais est dessinateur de 33T comme celui de Joni Mitchell « Court and Spark ».

La petite famille déménage à Blurton juste à côté de Stoke-On-Trent dans les Midlands de l’Ouest de l’Angleterre du Nord, patrie de Lemmy Kilmister (Motorhead) et du chanteur Robbie Williams.
Slash y passera une petite partie de son enfance.

A l’âge de 7 ans, la mère de Slash décida de retourner vivre aux USA du côté de Laurel Canyon (quartier des collines d’Hollywood) emmenant Slash dans ses bagages. Son père préféra rester vivre en Angleterre ce qui, par ailleurs, signa le déclin du couple.

Adieu les rues humides et le climat pluvieux de l’Angleterre et bonjour l’exotisme et le soleil de Californie !
Slash devient l’ainé lorsque la famille s’agrandit en 1972 lorsque nait Allbion (Ash), le petit frère de Slash.

Il intégra alors le collège de Fairfax, vivier de célébrités comme Anthony Keidis (Red Hot), Flea (Red hot), Lenny Kravitz, les acteurs Demi Moore et David Arquette, et son futur collègue de Velvet Revolver ; Dave Kuschner.
A son arrivée à Los Angeles, Slash avait encore son accent anglais typique mais il le perdit rapidement en fréquentant ses camarades à l’école.
Il perdit aussi le goût de l’école qu’il trouve d’un ennui profond.

Le mode de vie « hippie » de ses parents déteint inconsciemment sur lui et se manifeste par sa manière de se vêtir (jeans, cheveux longs…) et par cette nonchalance caractéristique du futur guitariste.

Baignant dans le milieu du showbiz depuis sa tendre enfance, il n’était pas rare de croiser Ron Wood, Iggy Pop, David Bowie, Joni Mitchell ou David Geffen chez lui.

Slash: « Je connais Ron Wood depuis que je suis tout petit parce que j’ai été élevé dans un milieu musical et que j’ai toujours fréquenté des gens avec qui mes parents bossaient d’une manière ou d’une autre »

C’est d’ailleurs en fréquentant tout ce beau monde qu’il rencontrera le fils d’un ami de son père, celui là même qui le surnommera Slash :

Slash: J’ai rencontré Ron Wood chez un type du nom de Seymour Cassel […] et son fils était mon meilleur ami au collège de Los Angeles[…] Seymour était un gros dur, il avait l’habitude de m’appeler « Slash » et le surnom m’est resté. Des années plus tard, je lui ai demandé pourquoi et il m’a fait « parce que tu étais tout le temps pressé ou dans les magouilles ou les embrouilles et surtout, tu ne tenais pas en place »…

Au milieu des années 70, les Hudson se séparent. Pendant cette phase de divorce, Slash est envoyé chez sa grand-mère maternelle. Pour éviter de penser à la situation pesante, Slash préfère se dépenser dans le sport et notamment dans le BMX, activité adulé des ados de l’époque.
Il en fera sa première passion jusqu’à participer à des compétitions, qui l’amena, au hasard des rencontres à en faire à un niveau quasi-professionnel.

Jusqu’au jour où il tomba sur une guitare acoustique avec des cordes en nylon chez sa grand-mère.

Pour Slash, ce fût un électrochoc, sa passion inébranlable pour le BMX passa alors au second plan et il décida de sérieusement apprendre la guitare ; sauf que…sa première guitare n’avait qu’une seule corde !

Il tenta tant bien que mal de jouer son 1er riff qui n’est autre que le désormais très célèbre « Smoke On The Water » de Deep Purple.
Sa grand-mère voyant qu’il s’impliquait lui acheta sa première guitare électrique :

Slash: J’ai pété un câble en la voyant, malheureusement c’était de la merde. Je faisais le con avec dans la maison, et ma grand-mère me poursuivait autour du canapé. Elle détestait que je joue « Black Dog » de Led Zeppelin à fond.

L’influence de Slash était un mélange des disques de ses parents et de choses plus contemporaines comme Led Zeppelin ; Eric Clapton, Aerosmith, Queen, Jeff Beck et AC/DC.
Cherchant constamment à progresser, il prit quelques leçons avec un prof avant de s’en passer trouvant qu’il ne trouverait pas ce qu’il cherchait.
Il travailler seul son instrument avec une détermination sans failles, abandonnant l’école en première à l’âge de 15 ans :

Slash: Je ne peux me concentrer que sur une chose à la fois, donc une fois que je me suis mis à la guitare, je n’ai plus fait que ça, en gros, ça a remplacé l’école.

Chaque fois que j’entendais quelque chose, j’essayais de l’apprendre. J’apprenais toutes les parties de basses et toutes els parties mélodiques. Si c’était un truc de Jeff Beck, il fallait que je l’apprenne. Et si je n’y arrivais pas avant la fin de la nuit, je ne dormais pas. C’est typique chez moi à propos de tout, j’ai une personnalité très impliquée : quand je fais un truc, je le fais à fond.

Devant ses progrès rapides, il réalisa qu’il lui fallait malgré tout une bonne guitare, il changea donc de guitare pour une copie de Gibson Les Paul Memphis qu’il a fini par balancer aussi car la guitare de tenait pas l’accord.

Slash: Je n’aime pas les gammes et je déteste le mot « s’entrainer ». Moi je joue, tout le temps, je suis vraiment névrosé comme guitariste.

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