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Interviews de
Slash

Interview de Slash Slash France slash esquire magazine janvier 2012
Esquire Magazine US
Janvier 2012
par Cal Fussman
réalisée le 12/08/2011

« Ce que j’ai appris Â»

> Je n’ai jamais voulu attirer l’attention sur moi, mais c’est tout ce qui m’arrive malgré moi.

> Il y a des gens qui me voient comme un type mal poli et peu attentif. Mais je suis complètement l’inverse, parce que j’ai été élevé de cette manière. J’ai beau avoir eu des soucis avec l’alcool j’ai toujours été courtois.

> Les guitares sont comme les femmes. Tu n’arrives jamais vraiment à les comprendre complètement.

> « Risque Â» n’est pas un mot qui fait partie de mon vocabulaire, c’est comme ça que je vis.

> Je suis gêné quand je chante. Je peux chanter une chanson juste, reprendre une mélodie, mais je déteste m’exprimer verbalement – plus particulièrement sous la forme d’une chanson- au point que je n’aime même pas fredonner lorsque je suis tout seul.

> Axl et moi venons de milieux complètement différents. Grâce à cela, nous formions un duo intéressant en essayant de faire ressortir le meilleur chez l’autre.

> Entre les Beatles et les Stones, mon père aimait les Stones, donc j’ai choppé définitivement ça de lui dès la naissance.

> Quand j’étais gamin, j’ai fait plusieurs boulots donc je pouvais acheter des cigarettes, de la bière, et plein d’autres trucs au supermarché. C’est comme ça que je voyais l’argent. Ca n’a jamais été un facteur de motivation.

> Se faire dire non a été la plus grosse chose à laquelle je me souviens. Et ça a toujours été un facteur de créativité.

> Je pensais que Les Paul Ă©tait une guitare. Je ne savais pas que c’était un type qui excisait. Quand j’ai pu le rencontrer, j’ai trouvĂ© que si vous Ă©tiez obsĂ©dĂ©, il Ă©tait le gars que vous voudriez ĂŞtre. Il Ă©tait toujours en train de trouver la rĂ©ponse aux questions qu’il se posait. Si les choses n’existaient pas, il les construisait lui-mĂŞme. Il a crĂ©Ă© seul et Ă  la force de son poignet ce que j’appelle avec respect « musique populaire Â»

> C’est une recherche constante pour trouver cette harmonie Ă  laquelle se connecter, oĂą tout ce que tu veux rĂ©ussir Ă  faire se rĂ©alise. Ces moments sont rares mais ils sont comme la drogue : une fois que t’es lancĂ© dedans, tu rĂ©essaies en permanence.


> Quand je vois des vidĂ©os de Guns n’ Roses, je vois cette putain de rage et d’attitude. Tu ne pouvais pas dĂ©conner avec ces 5 gars lĂ . C’était juste brut. C’était cette chose pauvre, affamĂ©e qui suivait son chemin. C’était aussi sincère que n’importe quel groupe de rock n’ roll que j’ai pu entendre dans ma vie et je suis fier de ça.

> Ce n’est pas quelque chose que tu peux trouver. Il y a un moment où ça arrive – il n’y a pas de mots pour le décrire. Quelques gars ensemble au même endroit où dès lors qu’une note touche ton cœur et ton cerveau dit à tes mains quoi faire. C’est un truc d’un autre monde un peu comme si un peintre avait compris la bonne combinaison de couleurs qui fonctionne.

> Si je pouvais trainer avec Jimi Hendrix, ce ne serait pas pour déjeuner.

> Les musiciens ne parlent jamais en effet jamais de musique.

> L’héroïne est une putain de bonne drogue mais c’est le mal.


> Je me suis infligĂ© plusieurs overdoses chimiques et je me suis empoisonnĂ©  avec l’alcool et tout ça. Je voulais juste tenir et aller de plus en plus loin. Je n’avais absolument aucune peur de ne pas me rĂ©veiller un jour. Mais au final, la clartĂ© a eu raison de moi. Si j’ai pu en arriver lĂ  aujourd’hui, je me dois de faire ce pour quoi je suis fait.


> Ma Grand-mère Ă©tait vraiment la dernière personne Ă  m’appeler « Saul Â». Les gens qui m’appellent encore « Saul Â» sont des fans qui veulent avoir cette relation plus personnelle. Je ne suis pas sur de ce que tout ça peut vouloir dire mais je suis sur qu’ils veulent aller au-delĂ  de « Slash Â».


> Ce n’est pas comme si j’étais Brad Pitt, mais je suis reconnu souvent  dans la rue. L’autre nuit, je suis allĂ© voir un ami Ă  moi jouer. Quand je me suis pointĂ©, j’ai tout de suite attirĂ© l’attention. Le plus compliquĂ© quand t’es une rock star, c’est justement de NE PAS ĂŞtre une rock star.


> Le split entre Axl et moi a Ă©tĂ© calme. Mais juste parce qu’il y a eu trop d’attention portĂ©e sur cette rupture – et allons nous nous reformer ?- ça s’est transformĂ© en ce truc monstrueux qui a menĂ© directement Ă  cette sorte d’animositĂ© qui n’est pas ce que je recherchais. Aucun d’entre nous ne voulait lâcher l’affaire sans raison. A partir de lĂ , j’essaie de calmer les choses donc j’essaie d’éviter le sujet.


> Quand j’y repense, je préfère être avec une personne avec laquelle je me sens bien et qui représente quelque chose pour moi. Mais je ne me plains pas des expériences que j’ai pu avoir par le passé.


> Je ne sais pas si cette girafe a essayĂ© de m’embrasser. Mais ça a Ă©tĂ© une expĂ©rience. Avez-vous dĂ©jĂ  vu la langue d’une girafe ? Ça mesure Ă  peu prĂŞt 66 cm.


> Rien de plus normal pour moi de trouver la seule fille qui est la plus excitante, franche, flamboyante – la plus dingue. Vous n’avez qu’à rencontrer ma femme.


> Jouer de la guitare est la meilleure forme d’expression personnelle que je connaisse. En dehors de ça, je fais en sorte de profiter de la vie, cherchant à avancer constamment.


> Vous n’avez pas intĂ©rĂŞt de parler de ces jours Ă  mes enfants. L’un d’entre eux Ă  7 ans, l’autre en a 9. Il y en a un qui est vraiment Ă  fond dans le Skateboard. Je le regarde et je me vois, et je suis du genre « Vas y, fait le mec ! Â»

 

Traduit de l’anglais par Slash2baz pour Slashfrance.net
Source : Esquire US Magazine – Janvier 2012

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