slash.gnrfrance.net >
Biographie

III. LA VIE APRES LES GUNS

Page 1 - 2

Slash's Snakepit: la vie après les Guns

Le 1er effort solo de Slash « it’s Five O’ Clock Somewhere » sort le 14 Février 1995.
L’album fût enregistré en 1994 en 26 jours de temps chez Slash.
Le guitariste fait encore partie des Guns à l’époque.

Slash : On l’a fait très vite. Ce n’était pas forcément un truc à prendre au sérieux, parce que  je ne voulais pas le jouer en public ; c’était simplement une démo améliorée. C’était juste ça, en fait. Et quand j’ai compris que l’écart se creusait entre la fin de tournée de Guns et l’enregistrement du nouvel album de Guns, j’ai commencé à réaliser tout ce que je ne voulais jouer ça à personne, que je ne savais pas où ça allait… On n’avait même pas de nom, à l’époque. Juste un groupe de mecs.

Snakepit comprend Eric Dover (guitariste de Jellyfish suggéré par Mark Danziesen, batteur du groupe de Gilby Clarke), Slash, Gilby Clarke, Mike Inez (ALICE IN CHAINS) et Matt Sorum.

Slash : J’ai construit un studio chez moi, je me suis occupé. C’était le premier vrai studio, avec multi pistes et tout, que j‘avais, et j’étais comme un gosse lâché dans une confiserie ; j’ai commencé à jouer et à enregistrer tout ça.[…] Bosser sur mes propres titres m’a donné un coup de fouet. Je veux dire, pour moi, le rock n’ roll, c’est ça. Pour moi, avoir une attitude rock n’ roll n’a rien à voir avec le fait d’être musicien : c’est une manière de faire les choses. Quand j’étais sur scène, c’était ça. Le reste, c’était juste un cauchemar fantastique.

Axl faillit attaquer Slash en justice prétextant que les compos sorties sur ce disque étaient les démos qui auraient servi au futur album de Guns mais finalement il n’en fit rien.

Snakepit était le moyen de passer le temps interminable de la gestation du prochain Guns mais ce n’était à l’origine qu’une échappatoire provisoire, le moyen de jouer dans des petites salles, de sentir le public et d’écrire juste du bon rock n’ roll comme Slash s’était finalement toujours plu à la faire.

Slash déclara : J’écris des trucs qui ressemblait à ce que j’écrivais dans le temps, tout le monde me demandait « Qu’est ce qui va se passer avec Guns quand une nouvelle mode arrivera? » je disais « Rien à battre » j’ai vu le mouvement grunge arriver et ça ne m’a rien fait du tout. Alors qu’AXL ça l’a vachement perturbé.

Le groupe devait s’appeler SNAKEPIT mais Geffen, la maison de disques proposa à Slash de rajouter « Slash » dans le nom du groupe histoire de booster les ventes de l’album.
Le groupe composa une cinquantaine de titres de manière très spontanée et sélectionnèrent 14.

Slash : Tout le monde se donne à fond, et l’alchimie est géniale. On s’entend tous bien.
Tout le monde reste humble et apprécie les efforts des autres.

Le disque montra pour la première fois les capacités de Slash en solo. Le fait de s’entourer à nouveau d’un bon chanteur lui procura une crédibilité nouvelle.

Le 1er single « Beggars & Hangers-on » fût coécrit par Duff McKagan et était destiné à l’album fantôme de Guns N’ Roses. Ce titre fût le premier titre sur lesquels Slash travailla avec Eric Dover.
Le second single « Good to be alive » compose par Gilby Clarke met superbement la voix de Eric Dover en valeur.
“Be The ball” relate la passion de Slash pour les flippers; c’est d’ailleurs lui qui a écrit les paroles et la musique de la chanson.
« Lower » parle de suicide et s’adresse à Savannah, actrice de porno, ex-girlfriend de Slash et plus indirectement à Kurt Cobain.
« Back & Forth Again » est la seule ballade de l’album et quelle ballade ! Tout droit sortie des ‘70s avec un solo magnifique joué à la stratocaster, la chanson clôture magistralement l’album.

La pochette de l’album représentant Slash « en serpent » avec un gibus fût une idée de design d’Ash Hudson, le frère de Slash qui a sa propre boite de graphisme. Il a notamment dessiné certains logos de Guns N’ Roses.
Slash a la pochette de ce premier album tatoué sur son épaule.

Avec cet album, Slash a démontré qu’il pouvait exister pour la première fois sans AXL et sans Guns. L’album fût maintes fois disque de platine, et les critiques furent enthousiastes ; pas évidant alors que le grunge était au top avec SOUDNGARDEN et PEARL JAM.

L’album désormais dans les bacs, et le statut de Guns étant toujours en sommeil, Slash décide de repartir sur les routes pour promouvoir SNAKEPIT.
Le guitariste forme un groupe live avec Gilby Clarke, Eric Dover, mais Matt Sorum et Mike Inez respectivement sous contrat avec Guns N’ Roses et Alice In Chains ne peuvent pas partir en tournée. C’est le manager de SNAKEPIT Tom Maher qui gère aussi PRIDE & GLORY recrute James Lamenzo à la basse et Brian Tichy à la batterie.

Dans un premier temps, Slash & Eric Dover partent en tournée promotionnelle à travers le globe en  Février 1995
Le 14 Février 1995, jour de sortie de l’album, il donnera un show acoustique à l’Elysée Montmartre qui sera retransmis en direct sur Oui FM. Des concours furent organisés dont les gagnants pouvaient faire une partie de flipper contre Slash.
Durant cette période, Slash & Eric Dover font un passage très remarqué à la radio française sur FUN RADIO avec Génie Godula et Max le 15 février 1995.

Page 1 - 2
 | Les 5 dernières news concernant Biographie sur slash.gnrfrance.net